QU’EST-CE QUE LA TOXICOMANIE ?

La toxicomanie est une conduite caractérisée par le besoin impérieux, répétitif de consommer une ou plusieurs drogues à la fois d’une manière périodique ou continue.

La dépendance peut être :

Psychique : c’est le désir de consommer de façon continue une drogue pour obtenir un plaisir ou bien pour éviter un malaise psychologique.

Physique : c’est l’ensemble des signes physiques qui apparaissent si la personne ne consomme pas la substance

Qu’elles sont les raisons qui poussent le jeune à consommer de la drogue ?

L’adolescent peut consommer de la drogue pour diverses raisons telles que :

  • Le désir de l’expérimentation et de la prise du risque ;
  • L’envie de faire comme les pairs ;
  • La fuite d’un mal-être ;
  • Vaincre une timidité ou une angoisse ;

Cependant, la réponse apportée par la drogue se révèle transitoire et conduit l’adolescent sur un chemin plus dangereux et dans un cercle vicieux dont il aura du mal à s’extraire.

Quels sont les facteurs de risque de la toxicomanie ?

Plusieurs facteurs peuvent être responsables :

  • La présence de problèmes d’abus d’alcool et d’autres drogues dans la famille;
  • Les mauvais résultats à l’école ;
  • La pauvreté, les conflits et les perturbations au sein de la famille et le stress ;
  • Le fait d’avoir des amis qui prennent de l’alcool ou d’autres drogues ;
  • Avoir de la difficulté à s’intégrer ou être exclu d’un groupe en raison de la race, du sexe, de l’âge, des capacités ou d’autres facteurs ;
  • Avoir subi de la violence psychologique, physique ou sexuelle ;
  • Avoir fait l’objet de discrimination ou d’oppression.

Comment soigner la toxicomanie ?

Il est important de parler avec l’adolescent et ne pas ignorer son message d’appel à l’aide.

Si le trouble est pris au début, une thérapie individuelle et/ou familiale est efficace.

Lorsque le cas est plus avancé, une cure de désintoxication peut être nécessaire. L’hospitalisation peut s’imposer ; une thérapie et des activités de groupe sont mises en place.

Y a –t-il un lien entre la toxicomanie et la santé mentale ?

Oui, des recherches ont démontré que plus de la moitié des personnes ayant un trouble lié à la consommation d’alcool et d’autres drogues ont également des problèmes de santé mentale, particulièrement l’angoisse ou la dépression.

Comment puis-je éviter la toxicomanie ?

  •  Avoir un adulte dont le comportement positif peut servir de modèle (p. ex., le père, la mère, un autre membre de la famille ou un enseignant) ;
  • Avoir des liens étroits avec sa famille, son école ou sa collectivité ;
  • Se fixer des objectifs et nourrir ses rêves ;
  • Se livrer à des activités qu’on aime et qui sont bien encadrées (p. ex., sports, musique, bénévolat);
  • Eviter la prise de risque et les expérimentations inutiles ;
  • Eviter les mauvaises fréquentations.
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Un commentaire

  1. Le repérage de la consommation de produit psychoactif par un mineur est incontournable. Aussi, d s son accueil, l’entretien men avec lui et les détenteurs de l’autorité parentale permet de commencer faire le point sur son état de santé en général. Sa consommation de produits psychoactifs peut merger cette occasion. Mais elle peut également échapper la discussion. Dans ce cas il s’agira pour le professionnel de saisir une autre opportunité pour en parler avec le mineur et d terminer avec lui, et les détenteurs de l’autorité parentale, la conduite tenir notamment en cas de forte consommation. Le bilan de santé, qu’il soit fait auprès d’un médecin généraliste ou dans un centre de santé de la sécurité sociale, peut constituer cette opportunité et être également l’amorce d’une prise en charge thérapeutique. 18 Il est important de rappeler que les mineurs accueillis en placement seront dans des lieux qui doivent respecter l’interdiction de fumer. Aussi, il faut accompagner l’éventuelle frustration, voire le manque. De surcroit, leur présence, en lien avec une mesure judiciaire au pénal, au sein d’une institution relevant du ministère de la Justice, implique de poser doublement la règle de l’interdiction (interdiction de fumer, interdiction de l’usage de produits illicites). Bien évidemment, la mise en place de ce travail de rupture avec les habitudes d’avant la PJJ, nécessite d’être progressif et de prévoir parfois quelques aménagements pour réduire la brutalité du changement induit. Le règlement intérieur et le livret d’accueil sont les premiers outils qui permettent de poser la règle en vigueur. La concertation au sein du service permet également de mettre au travail les représentations et les postures des professionnels sur ce sujet et de s’accorder sur des pratiques respectueuses des mineurs et conformes la règle. Les dispositifs de prise en charge sanitaire que sont les espaces santé jeunes, les maisons des adolescents et les consultations jeunes consommateurs des centres de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie, pour ne citer que les principaux, constituent une aide précieuse pour les professionnels dans l’accompagnement du mineur. Mais ils sont avant tout un soutien pour le mineur, dans le changement d’habitudes qui s’impose lui, la prise de conscience de sa dépendance et les moyens de faire cesser sa consommation. Cet accompagnement et cette attention bienveillante l’égard de la santé des mineurs sont également légitimes et doivent être mis en œuvre en milieu ouvert et en détention.

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